indizi

du 27 novembre au 9 janvier 2016

STEFANO LUCIANO. INDICES.

La gravure constitue, dans le milieu artistique, un monde à part. Difficilement soutenue par le marché et avec un suivi de collectionneurs qui, pour plusieurs raisons, diminue sans cesse. Toutefois, Stefano Luciano n’en démord pas, lui qui a débuté en tant que graveur et qui a fondé une grande partie de sa carrière sur cette discipline artistique.

Avec une exécution chalcographique techniquement variée et irréprochable, riche d’épaisseur et de savoir, ainsi qu’une originalité de composition et thématique qui est devenue sa touche caractéristique. La gravure a ensuite offert des inspirations à la peinture, dans laquelle depuis quelques années l’artiste a transmis les sujets typiques de sa recherche. Il s’agit essentiellement d’édifices industriels désaffectés, où demeurent des traces du travail et du vécu humain. Les protagonistes de ces activités qui, dans le passé, animaient les pièces, les hangars et les ateliers ne sont plus là. Il reste des résidus d’eux, des “indices” de ce que furent leurs activités à une époque ; ce sont des instruments, des outils, légèrement illuminés avec des fenêtres d’où pénètre, à présent, une lumière poussiéreuse mais devant lesquelles, probablement, des personnes se tenaient immobiles pour regarder vers l’extérieur ; ce sont des couloirs parcourus des milliers de fois, transportant des marchandises, des produits de l’usine : des rognures et des fragments de l’activité mais aussi du temps, des espoirs, des attentes, des fatigues et des désillusions. Ce sont des “Indices” qui se cachent dans la réalité des choses, dans les infrastructures, dans les machineries et dans les constructions ayant survécu. Leur langue est silencieuse et le manque de vie humaine avive le sentiment d’abandon et de mystère en suggérant, toutefois, et en laissant deviner les histoires qui entre ces murs se déroulèrent comme d’anciens parchemins.

La technique utilisée pour les peintures, matiériste et aux tonalités éteintes, est parcourue par des diagonales perspectives qui d’habitude s’obtiennent avec des optiques photographiques spéciales et qui encouragent la ressemblance avec la réalité.

La trentaine d’oeuvres, des gravures pour la plupart, et cinq peintures de cette collection au titre significatif, “Indices”, ont également en commun les encadrements particuliers sur lesquels se cimente l’oeil expert de Stefano Luciano, disposé à partager avec le spectateur sa mystérieuse vision, capable de créer les présences à travers l’absence.
Traduction I.C.I. de Lyon

Horaire

jeudi, vendredi, samedi
1er dimanche du mois

15:00-19:00

et sur rendez-vous

Galerie le 116art

116 route de frans
(derrière la gare)
69400 Villefranche-Sur-Saône
tél: 06 60 51 89 22
mail: galeriele116art@orange.fr

Voir toutes les expos

avec l’arrosoir à 2 pommes

avec l’arrosoir à 2 pommes

La Galerie le 116art présente "avec l’arrosoir à 2 pommes" d' alain snyers du vendredi 10 mars au samedi 22 avril 2023 inauguration le vendredi 10 mars à partir de 18h00 lecture d’écrits déraisonnés d’alain snyers à19h00

Mon infinie science

Mon infinie science

La Galerie le 116art présente "mon infinie science" de Jérôme Lavenir du 13 janvier au 25 février 2023, inauguration le vendredi 13 janvier à partir de 18h00 Peu. Si peu. Trop peu. Ton insignifiance. Si peu de choses. Trop peu de choses. Peu à l’infini. De choses....

À La Place du Coeur

À La Place du Coeur

Du 9 septembre au 22 octobre 2022, inauguration le vendredi 9 septembre à partir de 18h00 À l’occasion de cette exposition « À La Place du Coeur », une trentaine d’ami(e)s artistes et auteur(e)s ont répondus à son projet d’exposition. S.Menuet met en scène ce travail...