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Si près du lointain
Exposition du 3 mai au 15 juin 2019
Vernissage le vendredi 3 mai à partir de 18 heures
Préface
Si l’on tire le fil de l’œuvre de Nadine LAHOZQUILEZ, on déroule le corps comme on suivrait la ligne continue d’un dessin au trait.
L’artiste s’intéresse au corps pour se pencher sur les êtres. Ces membranes de l’entre-deux, fascias, peaux, sont autant de zones de transmission que l’on retrouve souvent déclinées dans l’œuvre de Nadine LAHOZ-QUILEZ, dans des moulages translucides de bustes de femmes ou dans son tube de sisal noué, venant définir un territoire brut et ouvert à la découverte.
Des interfaces charnières filtrent en même temps les troubles du biologique et du sensible. Ces espaces de flottements sont à l’origine de la tension du dedans au-dehors qui façonne la dialectique entre le moi et les autres. Le corps se déplie et s’expose comme un patron ou une carte. Des coordonnées imaginaires y apparaissent venant déplacer perpétuellement la nature supposée des identités anatomiques.
La chevelure est un outil visuel et symbolique qui traverse beaucoup de ses œuvres. Elle est un apparat dans La belle et la bête, un trophée de chasse, une toison géante dont l’ambivalence exalte les sentiments contradictoires d’attraction et de répulsion. La chevelure protège et détruit. Cette force de l’enfermement inconscient, Nadine LAHOZ-QUILEZ la questionne aussi en associant voile et chevelure (Dans l’obscurité de l’évitement), objet de désir et de destruction. Par opposition son travail sur les organes ou les os, les chevelures par extension les ruissellements de perles, renvoient à la liquidité des corps, à leur caractère insaisissable, non à leur matérialité. La beauté des matériaux utilisés dans l’ornement cherche à faire fusionner nature et culture.
L’intime dépeint par Nadine LAHOZ-QUILEZ pense l’émancipation. Il n’adhère pas au genre littéraire dit « intimiste », genre romantique sur la réalité de l’individu. L’intime traité par l’artiste comme autant de béances, se propose au contraire d’être un terrain d’invention des hybridations, un champ d’exploration des possibles.
Barbara Satre, historienne de l’art contemporain
la clé des possibles
corinne de battista du vendredi 24 janvier au samedi 8 mars 2025 inauguration le vendredi 24 janvier 2025 à partir de 18h00 Sur cette volonté de regarder à l'intérieur des choses, de regarder ce qu'on ne voit pas, ce qu'on ne doit pas voir, se forment d'étranges...
outre-mer, au-delà, le rouge
du vendredi 4 octobre au samedi 30 novembre 2024 Emmélie Adilon présente "Outre-mer, au-delà, le rouge", une exposition à la Galerie 11art qui mêle art textile, peinture et photographie. Ses œuvres, composées de patchworks et de broderies, révèlent la complexité du...