la clé des possibles

corinne de battista

du vendredi 24 janvier au samedi 8 mars 2025

inauguration le vendredi 24 janvier 2025 à partir de 18h00

Sur cette volonté de regarder à l’intérieur des choses, de regarder ce qu’on ne voit pas, ce qu’on ne doit pas voir, se forment d’étranges rêveries tendues. Gaston Bachelard, La terre et les rêveries du repos (1948).

Comme une opposition sémantique du, ouvert et clos, l’artiste trace un chemin dans l’immensité intime des petites choses qui joue sur les échelles et questionne notre rapport à la réalité.

Cette perte de repère est celle du songe, un espace mental. Corinne De Battista nous invite à nous perdre dans la matière et dans les méandres de l’esprit (…).

La trame de la maison est devenue un leitmotiv, l’abri des pensées et des récits, des bribes de récits non racontés par Corinne De Battista. Un lieu qui renferme des secrets, qui contient une portion d’histoire, le symbole d’histoires familiales, des fragments des autres, des présences passées sans nostalgie plutôt comme une rêverie ou une errance de l’intimité.

Les clefs suspendues, la clef des possibles, évoquent l’entrée ou le pas de porte de son imaginaire et de son histoire, des matières données récupérées ou qui se livrent pas. Cet objet onirique vient s’ancrer dans le réel mais il se dérobe aussitôt, ne chaque clef est associée à une maison miniature en filigrane. fragile et translucide, réalisée en tulle béton. A l’intérieur de cet habitat-cocon se devine un morceau du puzzle, des plantes, un bout de carte postale d’une correspondance privée, des poils de sanglier, une lanière de cuir, un fragment de vie (..).

La couture et la broderie auxquelles elle donne une expression graphique dans ses derniers travaux, traduit une vision personnelle de l’intime où elle incarne l’héritage, en détournant notamment des draps de famille brodés (…).
Ces pratiques textiles gagnent leurs lettres de noblesse dans la création contemporaine, sortant du cadre du cadre occupationnel et domestique dans lesquelles elle ont été rangées jusqu’à peu.

Elle s’ingénie à perturber le réel, créant un espace intemporel poursuivant une quête de l’intériorité des choses depuis plusieurs années maintenant.

Catherine Soria Baccelli (extrait)

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jeudi, vendredi, samedi
1er dimanche du mois
de 15h00 à 19h00
et sur rendez-vous

Galerie le 116art

116 route de frans
(derrière la gare)
69400 Villefranche-Sur-Saône
tél: 06 60 51 89 22
mail: galeriele116art@orange.fr

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