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justes ciels
Exposition du 1er mars au 20 avril 2019
Vernissage le 1er mars à partir de 18 heures
Préface
Pour cette nouvelle présentation à la galerie le 116art, Christian Valverde a assemblé, manipulé et lié une série de « justes ciels » avec ses outils essentiels, couleur, ligne et transparence.
La couleur fonde le regard sur un ciel peint ou capturé, et d’abord, au lointain, sur ce bleu source d’infini, et d’infinie aspiration contemplative qu’on ne peut quitter qu’après que l’esprit soit revenu dans le cerveau.
Puis le bleu s’ouvre, le ciel appelle ses nuages avec leurs textures, formes, mouvements.
Chaque ciel a son traitement historique, le geste de mise en oeuvre sera celui d’un Monet, d’un Courbet, d’un Cézanne, d’un Sisley… C’est là la déclinaison originelle de cette série de travaux, de ces « Justes Ciels » qui vont être chacun à la fondation de l’image.
Ensuite, dans le champ, entre la ligne, celle qui trace le temps, parce que le ciel a sa course et que le regard la suit. C’est avec cette ligne que chacun va pouvoir tracer son chemin, c’est le temps intérieur des reconnaissances et des palpitations.
Puis lorsque la conscience émerge une seconde fois, elle est prise par la transparence du front avancé qui a capté la forme fractale du morceau de ciel et de sa couleur. L’équation dispose d’un contour et de pièces de couleurs qu’elle va propulser et mettre en résonance avec son espace de transparence.
Là, le regard est construit, le perçu s’ancre dans le senti.
Au travail, devant la forge de l’atelier et l’urgence du feu, Christian ne théorise pas le geste ou la couleur.
Quand la matière est au rouge, l’image est déjà en lui, prête. Il pose les grands mouvements. Puis il faut donner les liens, insérer les accords. Là, il saisit le possible, approche, pose. Juste un regard, et il sait avec cette immédiateté de l’oeil averti, si ça fait écho, si le coup est bien porté et au bon endroit.
Alors l’accord s’installe. Quand la nouvelle pièce arrive, celle qui manquait, tout autour ça s’ébroue, ça se recale, ça s’établit. L’assentiment se fait sans hésitation, par un indicible mais absolu accord sur l’état des liens et des correspondances. C’est posé, en place, d’accord. Comme un troupeau de brebis qui se resserre pour passer la nuit ou se relâche à l’heure de chômer.
Voilà. L’espace est libre ou occupé, peint ou non peint, saturé ou transparent. Les couleurs vont de l’opaque au translucide. Le tamis du constructeur distribue le pictural, la respiration, le sensible. Le résultat est d’une lecture simple et directe, celle de la beauté, de la peinture, de cet échange sans un mot qui peut unir les regards.
Jacques Lomont
Chroniqueur Art et spectacle
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